Violence préméditée chez les animaux.

L’histoire se passe dans un zoo en Suède. Un chimpanzé de 31 ans jetait des pierres sur les grilles du public. Il s’avère que le chimpanzé, à l’aube, aller chercher des pierres dans le petit cours d’eau, les préparait méticuleusement et les cachait, se dotant ainsi d’une réserve de munitions.
Ce qui est incroyable, c’est qu’un animal puisse anticiper un état émotionnel plusieurs heures à l’avance, alors que qu’il est dans un état radicalement différent.
Conclusion : la violence préméditée n’est pas l’apanage de l’homme. La capacité d’identifier ses émotions et de les anticiper non plus.

les électrodes et la maladie de Parkinson.

Description : perte des neurones dopaminergiques dans la substance noire compacte conséquence sur la boucle de contrôle des mouvements incluant le striatum, le cortex, le pallidum, et le noyau sous thalamique.
Protocole : implantation d’électrodes pour stimulation profonde du noyau sous thalamique.
Résultat : amélioration de l’état, mais aussi conséquence sur l’humeur.
Résultat supplémentaire : mise en évidence de l’interconnexion des émotions, des gestes et de la cognition.

Les électrodes et les troubles obsessionnels compulsifs.

Hypothèse : les troubles obsessionnels compulsifs sont observés comme une hyperactivité de circuit reliant les cortex Orbitofrontal et cingulaire au striatum ventrale et au thalamus, puis à nouveau le cortex. C’est ce circuit en boucle, qui aurait pour conséquence le retour des mêmes idées.
Protocole : implantation d’électrodes pour stimulation profonde dans les noyaux sous-thalamique
résultat : résultats très encourageants. Amélioration des symptômes chez deux tiers des patients.

L’électrode et la dépression.

Description : dans le cadre des dépressions sévères, il a été observé une activité cérébrale modifiée des neurones reliant les cortex orbitofrontal, préfrontal, dorsolatéral, et cingulaire, au striatum.
Protocole : implantation d’électrode et stimulation profonde de la partie ventrale, subugénuale du cortex cingulaire antérieur.
Résultat : succès. rémission sur quatre patients sur six.
Autres études : stimulation de la partie ventrale du striatum.
Résultat : réduction de moitié des symptômes.

Les électrodes et les dépendances.

Description : l’état des recherches n’en est qu’au début.
Protocole : implantation d’électrodes dans le striatum ventrale, le noyau accumbens. Ensemble impliqué dans les processus de dépendance, par augmentation de la concentration de dopamine.
Résultat : stade de l’exploration chez l’être humain. Résultats encourageants chez le rat.

Marche des bébés.

Observation : des nourrissons sont tenus au-dessus d’un tapis roulant pendant qu’on leur diffuse des images de damier en mouvement.
Résultat : les bébés hâtent le pas.
Conclusion : les nourrissons intègrent leur environnement visuel pour régler leur marche.
Conclusion : la marche primitive n’est pas un simple réflexe. Le couplage inné visions et marche est fondé.

Les électrodes et la maladie de Gilles de la tourette.

Description : la maladie de Gilles de la Tourette se caractérise par des mouvements et des paroles incontrôlées.
Hypothèse : les mouvements sont initiés par le cortex moteur ou le cortex associatif temporaux occipital, puis striatum, puis pallidum, puis noyau sous-thalamique, puis retour au cortex.
Protocole : implantation de deux électrodes, dans chaque Pallidum interne.
Résultat : réduction de 65 à 95 % des tics
conclusion : traitement envisageable en cas d’échec des médicaments.

Vertu sadomasochiste.

Protocole : analyse des taux de cortisol et testostérone avant, pendant, et après une séance de sadomasochisme dans un couple.
Observation : augmentation de deux hormones pendant la séance, et retour rapide à la normale.
Conclusion : l’acte est perçu comme une agression excitante. Une émotion aussi forte que la détente qui la suit.
Hypothèse : le sadomasochisme comme facteur de consolidation du couple ?

Victimes de pédophilie.

Observation : le taux de suicide est double chez les personnes victimes d’abus sexuels.
Analyse : les abus et la maltraitance provoque une dégradation chimique dans le cerveau irréversible. Chez les enfants ayant subi des abus, les récepteurs des glucocorticoïdes sont moins nombreux. La régulation automatique du stress est alors mise en échec. Le cortisol est libéré constamment et finit par altérer d’autres capacités. Ces dernières altérations ont pour conséquence une baisse de la sérotonine qui normalement protège contre la dépression et l’impulsivité.
Conclusion : la pédophilie est un crime psychologique, physique, et irrémédiablement biologique.