Les neurones miroirs

Il s’agit de neurones miroirs auditifs. Ces neurones spécialisés ont été trouvés chez une espèce d’oiseau, dans une zone cérébrale particulière entre les zones motrices et auditives, le noyau télencephalique de l’hyperstriatum ventral caudal (chez l’espèce d’oiseau en question) .
Ces neurones fonctionnent de la façon suivante : ils réagissent fidèlement aux perceptions sonores et sont capables d’ordonner à la zone motrice la reproduction du son, lors de cette dernière tâche ils  deviennent hermétiques à toute réception pour éviter les interférences. Chez l’homme , on sait que les neurones miroirs existent dans le domaine moteur, reste à trouver ces mêmes neurones , qui permettrait de faire un grand pas sur l’explication de l’apprentissage du langage.

Reconnaissance des notes

Des neurobiologistes ont mis en évidence l’extrême sensibilité de certains neurones à la différenciation de fréquence très voisine. Or cette capacité est absente chez les autres mammifères. (Sauf chez la chauve-souris). On ne sait pas si cette capacité est d’origine culturelle ou génétique. La question est de savoir quel avantage une bonne perception de la musique donne-t-il. La théorie et que la musique joue un rôle de synchronisation des émotions dans les groupes. Ainsi les musiques auraient été l’occasion de se réunir pour célébrer ou déplorer des événements.

Influence de la musique sur la vitesse

Protocole de l’expérience : trois types de musique, masculine, neutre, féminine. La centaine de volontaires masculins placés dans un simulateur de conduite, ont conduit plus vite avec le premier type de musique, beaucoup plus vite qu’avec les deux autres types.