Dieu et le cerveau.

Protocole : un groupe de croyants et un groupe d’athées. Scanner pendant test au moment d’anticipation de réponse, puis prise de conscience de la bonne réponse.
Résultat : chez les athées le cortex cingulaire s’active fortement en cas d’erreur. Plus exactement, la réaction n’est pas la même face à un événement non conforme à leurs attentes. Les croyants ont une réaction plus modérée du cortex cingulaire.
Conclusion : la croyance permet une reconsidération des événements non prévus. Les voies du seigneur sont impénétrables. Dieu l’a voulu ainsi.
Conséquence : une modération du cortex cingulaire antérieur implique une baisse de la tension psychique. Les incertitudes sont perçues de façon moins anxiogène.
Conclusion : la religion est un bon anxiolytique.

L’effet nourrissons.

Description : il est facilement observable comment les jeunes femmes s’attroupent autour d’un nourrisson et s’extasient, alors que les hommes, eux , n’en ont que faire.
Résultat : c’est la progestérone et les oestrogènes sont responsables de l’effet nourrissons. Il disparaît avec la ménopause. De plus, la pilule renforce l’effet nourrissons.

Géolocalisation.

Protocole : étude par imagerie cérébrale de l’hippocampe lors de représentations de lieux.
Résultat : à chaque représentation de lieux par l’imagination, correspond un petit pixel d’activité dans l’hippocampe.
Résultats supplémentaires : les chercheurs sont arrivés à prédire quel lieu s’imaginaient le participant en observant la minuscule zone de l’hippocampe qui s’activait.

Animaux adolescents et violents.

Observation : il a été observé sur des groupes de chevaux que dans les hordes ou les adultes ne sont pas assez nombreux, les jeunes forment des bandes agressives et incontrôlables.
Conclusion : des mécanismes similaires ont été observés chez les humains. Il a été observé que plus les adultes sont nombreux, moins les adolescents passent de temps avec de mauvaises fréquentations, et plus ils apprennent à canaliser leurs impulsions.
Conclusion : le contact avec les adultes est primordial.

Violence préméditée chez les animaux.

L’histoire se passe dans un zoo en Suède. Un chimpanzé de 31 ans jetait des pierres sur les grilles du public. Il s’avère que le chimpanzé, à l’aube, aller chercher des pierres dans le petit cours d’eau, les préparait méticuleusement et les cachait, se dotant ainsi d’une réserve de munitions.
Ce qui est incroyable, c’est qu’un animal puisse anticiper un état émotionnel plusieurs heures à l’avance, alors que qu’il est dans un état radicalement différent.
Conclusion : la violence préméditée n’est pas l’apanage de l’homme. La capacité d’identifier ses émotions et de les anticiper non plus.

les électrodes et la maladie de Parkinson.

Description : perte des neurones dopaminergiques dans la substance noire compacte conséquence sur la boucle de contrôle des mouvements incluant le striatum, le cortex, le pallidum, et le noyau sous thalamique.
Protocole : implantation d’électrodes pour stimulation profonde du noyau sous thalamique.
Résultat : amélioration de l’état, mais aussi conséquence sur l’humeur.
Résultat supplémentaire : mise en évidence de l’interconnexion des émotions, des gestes et de la cognition.

Les électrodes et les troubles obsessionnels compulsifs.

Hypothèse : les troubles obsessionnels compulsifs sont observés comme une hyperactivité de circuit reliant les cortex Orbitofrontal et cingulaire au striatum ventrale et au thalamus, puis à nouveau le cortex. C’est ce circuit en boucle, qui aurait pour conséquence le retour des mêmes idées.
Protocole : implantation d’électrodes pour stimulation profonde dans les noyaux sous-thalamique
résultat : résultats très encourageants. Amélioration des symptômes chez deux tiers des patients.

L’électrode et la dépression.

Description : dans le cadre des dépressions sévères, il a été observé une activité cérébrale modifiée des neurones reliant les cortex orbitofrontal, préfrontal, dorsolatéral, et cingulaire, au striatum.
Protocole : implantation d’électrode et stimulation profonde de la partie ventrale, subugénuale du cortex cingulaire antérieur.
Résultat : succès. rémission sur quatre patients sur six.
Autres études : stimulation de la partie ventrale du striatum.
Résultat : réduction de moitié des symptômes.

Les électrodes et les dépendances.

Description : l’état des recherches n’en est qu’au début.
Protocole : implantation d’électrodes dans le striatum ventrale, le noyau accumbens. Ensemble impliqué dans les processus de dépendance, par augmentation de la concentration de dopamine.
Résultat : stade de l’exploration chez l’être humain. Résultats encourageants chez le rat.