Les électrodes et les troubles obsessionnels compulsifs.

Hypothèse : les troubles obsessionnels compulsifs sont observés comme une hyperactivité de circuit reliant les cortex Orbitofrontal et cingulaire au striatum ventrale et au thalamus, puis à nouveau le cortex. C’est ce circuit en boucle, qui aurait pour conséquence le retour des mêmes idées.
Protocole : implantation d’électrodes pour stimulation profonde dans les noyaux sous-thalamique
résultat : résultats très encourageants. Amélioration des symptômes chez deux tiers des patients.

L’électrode et la dépression.

Description : dans le cadre des dépressions sévères, il a été observé une activité cérébrale modifiée des neurones reliant les cortex orbitofrontal, préfrontal, dorsolatéral, et cingulaire, au striatum.
Protocole : implantation d’électrode et stimulation profonde de la partie ventrale, subugénuale du cortex cingulaire antérieur.
Résultat : succès. rémission sur quatre patients sur six.
Autres études : stimulation de la partie ventrale du striatum.
Résultat : réduction de moitié des symptômes.

Les électrodes et les dépendances.

Description : l’état des recherches n’en est qu’au début.
Protocole : implantation d’électrodes dans le striatum ventrale, le noyau accumbens. Ensemble impliqué dans les processus de dépendance, par augmentation de la concentration de dopamine.
Résultat : stade de l’exploration chez l’être humain. Résultats encourageants chez le rat.

Les électrodes et la maladie de Gilles de la tourette.

Description : la maladie de Gilles de la Tourette se caractérise par des mouvements et des paroles incontrôlées.
Hypothèse : les mouvements sont initiés par le cortex moteur ou le cortex associatif temporaux occipital, puis striatum, puis pallidum, puis noyau sous-thalamique, puis retour au cortex.
Protocole : implantation de deux électrodes, dans chaque Pallidum interne.
Résultat : réduction de 65 à 95 % des tics
conclusion : traitement envisageable en cas d’échec des médicaments.