L’électrode et la dépression.

Description : dans le cadre des dépressions sévères, il a été observé une activité cérébrale modifiée des neurones reliant les cortex orbitofrontal, préfrontal, dorsolatéral, et cingulaire, au striatum.
Protocole : implantation d’électrode et stimulation profonde de la partie ventrale, subugénuale du cortex cingulaire antérieur.
Résultat : succès. rémission sur quatre patients sur six.
Autres études : stimulation de la partie ventrale du striatum.
Résultat : réduction de moitié des symptômes.

Amplification de capacité

protocole : stimulation des zones de planification, zones antérieures du cerveau, cortex préfrontal dorsaux latéral, par un léger courant électrique.
Résultat : amélioration significative de capacité au test dit de la tour de Londres. Persistance de l’amélioration pendant un an.

 

 

Stress : développement du préfrontal

Deux façons d’aborder une situation : appliquer une ancienne stratégie (Mode automatique, Zones postérieures et basses) ou inventer une nouvelle stratégie ‘Mode préfrontal).

Face à une nouvelle situation, l’humain commence par essayer d’appliquer d’anciennes stratégies, certainement moins coûteuses. Si ce comportement n’est pas adapté, le cortex préfrontal active le processus du stress: Complexe Amygdalien puis axe hypothalamo-hypophysaire.

Si le cortex préfrontal ne reprend pas le dessus, le stress s’installe avec ses conséquences.

Pour un animal, face à un stress : Fuite, Combat , ou Immobilisme.
Chez l’homme :
La fuite serait les comportements d’échappement au réel: Anxiété .(système périventriculaire)
Le combat serait la susceptibilité et l’agressivité: Agression .(système périventriculaire)
L’immobilisme serait l’abatement et l’apathie: Dépression . (Diffus: Système septo-hippocampal, complexe amygdalien, noyaux de la base)

6 facultés « propres » aux activités du cortex préfrontal en opposition avec le mode automatique  :
– Rationnalité : Rationnaliser une situation , mesurer, peser, analyser.
– Relativité : Questionnement du questionnement, processus de prise de recul. Pourquoi, pourquoi pourquoi , etc.
– Curiosité : Chercher des nouveautés en tout. (note perso: présocratiques: on ne se baigne jamais dans le meme fleuve)
– Souplesse d’esprit : Prise de conscience de ses propres paradoxes.
– Nuance : Prise de conscience des détails d’une perception.
– Développement d’opinion personnelles : Emepecher la non choix, obliger à trouver des critères.

Enjeux : face à une situation potentiellement stressante : c’est le combat entre le préfrontal et le mode automatique qui décide l’issue.
=> entrainer le préfrontal.

Note perso: Endelman . Habitude de l’habitude, inertie de l’action.

REF : CP 18 P 19

Patience et impatience : codé génétiquement

Protocole de l’expérience : étude entre gratifications modérées immédiates ou gratifications importantes dans un avenir lointain.
Les impatients sont généralement porteurs d’une variante du gène COMT-Met158 alors que les patients sont porteurs du gène COMT-val158.
Le gène COMT est responsable de la production d’une enzyme dont le rôle est d’éliminer la dopamine. La variante Met158 et moins efficaces que la val158 dans ce processus.

Autres aspects de l’étude :
Les impatients activent le cortex préfrontal dorsolatéral  + Cortex pariétal postérieur.
Les patients activent le cortex orbitofrontal.
Le cortex préfrontal dorsolatéral analyserait les avantages et inconvénients des décisions en délai proche.
 Le cortex orbitofrontal analyserait les avantages et inconvénients des décisions en délai lointain.

Conclusion : la présence des deux variantes à parts égales dans l’humanité indique que les deux comportements ont chacun leurs avantages et inconvénients.