les électrodes et la maladie de Parkinson.

Description : perte des neurones dopaminergiques dans la substance noire compacte conséquence sur la boucle de contrôle des mouvements incluant le striatum, le cortex, le pallidum, et le noyau sous thalamique.
Protocole : implantation d’électrodes pour stimulation profonde du noyau sous thalamique.
Résultat : amélioration de l’état, mais aussi conséquence sur l’humeur.
Résultat supplémentaire : mise en évidence de l’interconnexion des émotions, des gestes et de la cognition.

L’électrode et la dépression.

Description : dans le cadre des dépressions sévères, il a été observé une activité cérébrale modifiée des neurones reliant les cortex orbitofrontal, préfrontal, dorsolatéral, et cingulaire, au striatum.
Protocole : implantation d’électrode et stimulation profonde de la partie ventrale, subugénuale du cortex cingulaire antérieur.
Résultat : succès. rémission sur quatre patients sur six.
Autres études : stimulation de la partie ventrale du striatum.
Résultat : réduction de moitié des symptômes.

Les électrodes et la maladie de Gilles de la tourette.

Description : la maladie de Gilles de la Tourette se caractérise par des mouvements et des paroles incontrôlées.
Hypothèse : les mouvements sont initiés par le cortex moteur ou le cortex associatif temporaux occipital, puis striatum, puis pallidum, puis noyau sous-thalamique, puis retour au cortex.
Protocole : implantation de deux électrodes, dans chaque Pallidum interne.
Résultat : réduction de 65 à 95 % des tics
conclusion : traitement envisageable en cas d’échec des médicaments.