Grand petit

Etude : mise en rapport des comportements de domination ou de soumission, et évaluation de la taille.

Résultat : les comportements de dominance augmentent en moyenne de 15 cm la taille perçue par les autres, par rapport au comportement de soumission.

Developpement neuronale par douleur

Experience : R-Butanol et S-Butanol ont la meme odeur = presque meme molecule = la difference est une histoire de symetrie d’atomes

protocole : faire sentir à des sujet du Butanol
cas 1 :  R-butanol accompagné d’un choc electrique (simplement desagreable)
S-butanol seul

Resultat : petit a petit pouvoir de discrimination augmente

= Modification du cortex piriforme postérieur =
phase 1: Butanol non distingué : une région activée
phase 2 : la région se sépare/ dedouble => distinction des 2 butanols

conclusion : complexe amygdalien et cortex orbitofrontal peuvent initier des modifications des qualités de perceptions 

Le ventriloquisme

Experience: deux barres de meme taille se croisent sur un ecran. Les sujets doivent dire si elle se croisent ou rebondissent l’une sur l’autre (alors que c’est rationnellement impossible à trancher)

resultat, dès qu’on ajoute un son au moment du croisement, le sujet est persuadé qu’il y a collision et rebond.

Hypothese/conclusion: Le cerveau choisis en fonction de la cohérence des perceptions.  Les zones ont été identifiées : Insula, préfrontal médian, pariétal postérieur, colliculus supérieur.

Ref: CP 1(2003) p10

Perception subliminale

Différents travaux ont montré que l’on perçoit de façon subliminale des objets et des nombres.
Une équipe a montré que l’humain est aussi sensible au sens émotionnel d’un mot subliminal.
Protocole d’expérience : présentation subliminale du mot danger, et analyse par électrode de l’activité du complexe amygdalien.
Résultat : il y a eu activité et donc reconnaissance de l’émotion contenue dans le mot danger.
Il semble que prendre des messages subliminaux ne durent que 150 ms.

Référence : CP 10

Enfants : vitesse des objets

Des expériences ont montré que les enfants sont nettement plus sensibles aux vitesses rapides qu’aux vitesses lentes. Les neurones qui analysent les vitesses lentes ne sont pas encore matures (à l’âge de cinq ans). De plus il y a moins de neurones qui analysent les vitesses lentes que les vitesses rapides, ce qui est vrai aussi chez l’adulte.

Références : C. P. 10

Reconnaissance des notes

Des neurobiologistes ont mis en évidence l’extrême sensibilité de certains neurones à la différenciation de fréquence très voisine. Or cette capacité est absente chez les autres mammifères. (Sauf chez la chauve-souris). On ne sait pas si cette capacité est d’origine culturelle ou génétique. La question est de savoir quel avantage une bonne perception de la musique donne-t-il. La théorie et que la musique joue un rôle de synchronisation des émotions dans les groupes. Ainsi les musiques auraient été l’occasion de se réunir pour célébrer ou déplorer des événements.

Influence de la musique sur la vitesse

Protocole de l’expérience : trois types de musique, masculine, neutre, féminine. La centaine de volontaires masculins placés dans un simulateur de conduite, ont conduit plus vite avec le premier type de musique, beaucoup plus vite qu’avec les deux autres types.

Culture du global et du particulier

Une expérience a montré que le cerveau des Américains s’active davantage dans les tâches qui demandent un jugement relatif et global que dans les tâches qui demandent un jugement sur un objet particulier. Chez les Chinois, c’est exactement le contraire. Cette différence serait d’origine culturelle. Plus globalement, cela met en valeur la différence entre l’approche holistique des orientaux, qui cherche à embrasser l’ensemble des constituants d’un énoncé, et l’approche analytique de l’Occident, qui analyse les éléments fondamentaux d’un problème.

Perceptions d’autrui par le parfum

Odeur agréable ou désagréable qui n’est pas perçue consciemment une influence sur la perception favorable ou défavorable de l’autre. L’explication : tant que la personne ne sait pas que le bien-être est causé par l’odeur, il l’attribue à la personne.