Entre fiction et réalité

À la lecture de différents textes mettant en scène soit des fictions soit des faits réels, une différence apparaît dans l’activité du gyrus frontal gauche dans le cas des fictions. Dans le cas du récit des événements réels, c’est le cortex préfrontal antérieur et le cortex cingulaire postérieur qui s’active.
Ces dernières zones du cerveau sont activées aussi lors de la remémoration d’événements réels vécus.

La frontière entre les deux et de leur de l’apprentissage. Les enfants ne font pas la différence.

Perdre de peu

Description du comportement : jeu de roulette. La bille s’arrête à 10 cases de la mise, au coup suivant la bille s’arrête à cinq cases de la mise, puis au coup suivant la bille s’arrête à deux cases de la mise. Le sujet est persuadé qu’il s’apprête à gagner.
Analyse : des expériences ont montré que les mêmes zones du cerveau s’activent avec une infime différence suivant que l’on gagne ou que l’on perde de très peu.
Explication : dans le cadre de processus d’apprentissage des zones s’activent et font ressentir du plaisir lorsqu’on progresse. Dans le cadre des jeux de hasard, le cerveau ne voit pas qu’il n’y a aucun apprentissage possible.

Prédiction de réussite scolaire.

Protocole : les enfants, de cinq ans, doivent se toucher les pieds quand on leur dit le mot tête ; se toucher les épaules quand on leur dit le mot genoux, et inversement.

Résultat : les enfants qui réussissent le mieux cet exercice, sont aussi ceux qui ont la meilleure maîtrise du vocabulaire, de la lecture, et du dénombrement quatre mois plus tard.

Analyse : cet exercice implique un travail d’inhibition mentale, ajouté d’une règle d’opposition. On sait que ces fonctions sont aussi celles qui jouent un rôle dans l’acquisition des connaissances.

Apprentissage des nourrissons.

Protocole : une couche-culotte émet une mélodie dès que le bébé fait de dans.

Résultat : les bébés multiplient par six leur capacité à signaler une envie pressante.

Sonnerie de portable.

Protocole : faire sonner son téléphone pendant 20 à 30 secondes dans une salle de classe.

Résultat : les élèves se souviennent moins bien du cours qu’en l’absence de cette perturbation. 25 %.

Analyse : la sonnerie du portable a acquis le pouvoir de stopper toute concentration.

Les neurones miroirs

Il s’agit de neurones miroirs auditifs. Ces neurones spécialisés ont été trouvés chez une espèce d’oiseau, dans une zone cérébrale particulière entre les zones motrices et auditives, le noyau télencephalique de l’hyperstriatum ventral caudal (chez l’espèce d’oiseau en question) .
Ces neurones fonctionnent de la façon suivante : ils réagissent fidèlement aux perceptions sonores et sont capables d’ordonner à la zone motrice la reproduction du son, lors de cette dernière tâche ils  deviennent hermétiques à toute réception pour éviter les interférences. Chez l’homme , on sait que les neurones miroirs existent dans le domaine moteur, reste à trouver ces mêmes neurones , qui permettrait de faire un grand pas sur l’explication de l’apprentissage du langage.

Apprendre des erreurs : codé genetiquement

Le gène en question assure la production par le cerveau d’une molécule nommée récepteur de la dopamine de type D2. Cette molécule est importante dans les circuits neuronaux qui gèrent les choix en fonction des expériences passées. (cortex frontal postéro-médian et les ganglion de la base) . En cas de faibles concentrations, cette zone s’activent moins . La capacité à apprendre de ses erreurs serait donc génétiquement déterminée.