Perception subliminale

Différents travaux ont montré que l’on perçoit de façon subliminale des objets et des nombres.
Une équipe a montré que l’humain est aussi sensible au sens émotionnel d’un mot subliminal.
Protocole d’expérience : présentation subliminale du mot danger, et analyse par électrode de l’activité du complexe amygdalien.
Résultat : il y a eu activité et donc reconnaissance de l’émotion contenue dans le mot danger.
Il semble que prendre des messages subliminaux ne durent que 150 ms.

Référence : CP 10

Enfants : vitesse des objets

Des expériences ont montré que les enfants sont nettement plus sensibles aux vitesses rapides qu’aux vitesses lentes. Les neurones qui analysent les vitesses lentes ne sont pas encore matures (à l’âge de cinq ans). De plus il y a moins de neurones qui analysent les vitesses lentes que les vitesses rapides, ce qui est vrai aussi chez l’adulte.

Références : C. P. 10

Zone : Héroïsme

Protocole d’expérience : mise en place d’un jeu financier permettant aux joueurs de pénaliser ceux qui trichent par une amende qu’ils doivent eux aussi payer.
Résultat : certaines personnes continuent de punir les tricheurs quitte à se ruiner.
Observation : le noyau caudé est particulièrement actif chez ces personnes.

Or le noyau caudé est source de plaisir.

Références : CP 10

Zone : le dégoût

Une expérience a montré que c’est la même zone du cerveau qui s’active chez une personne qui crache et chez une personne qui voit quelqu’un cracher. Cette zone est celle qui nous ferait éprouver du dégoût pour des aliments avariés.

Influence de la couleur de maillot

Protocole d’analyse : corrélation entre les couleurs des maillots attribués aléatoirement et les résultats des épreuves de combats aux jeux Olympiques d’Athènes. 

Résultat : les maillots rouges remportent la victoire 30 % plus souvent. Plus que cela, quand les deux adversaires sont du même niveau, les maillots rouges remportent la victoire 50 % plus souvent.

Analyse : la couleur rouge ferait appel à des structures cérébrales ancestrales l’associant à une importante concentratin en testostérone, signe dagressivité.

Alzheimer : protéine Tau

Quand la protéine Tau subie une phosphorylation anormale (elle fixe trop de groupes phosphates), alors elle ne se lie plus aux neurotubules. Par conséquent, des fibrilles s’accumulent dans les neurones.
C’est la dégénérescence neurofibrillaire.

Alzheimer : approche sociologique

Importance de la représentation de la maladie selon la culture.
Importance du maintien de l’identité du patient.
Or, pour que le sujet maintienne son identité, il faut qu’il parle de lui, au moins dans son rapport à la maladie.
Or, si la représentation de la maladie est catastrophiste, le sujet évitera d’en parler (repli sur soi) ou l’environnement évitera de donner l’occasion d’en parler (exclusion, dénie)
or, seuls les stades avancés de la maladie sont médiatiques, et donc médiatisés.

Importance pour le sujet d’être maintenu dans son milieu socioculturel.
Or, suivant l’évolution de la maladie, cela devient vite impossible.

Conclusion :
importance de rétablir la qualité de l’information sur la maladie, de développer l’ouverture et les liens de confiance avec le sujet, conditions favorables au maintien de ses capacités.

Influence de la pilosité chez les hommes

Divers expériences ont montré que les femmes jugent un homme plus enthousiaste, sincère, généreux, masculin, intelligent, etc. lorsqu’il possède une légère barbe plutôt que lorsqu’il est glabre.

Influence de la pilosité chez les femmes

Protocole d’expérience : la vidéo d’une jeune femme sortant la douche est présentée à des jeunes hommes.
Cas 1: les bras et les jambes de la jeune fille sont épilées.
Cas 2: les bras et les jambes de la jeune fille ne sont pas épilées.

La jeune femme est perçue comme plus sociable, intelligente, joyeuse, positive, sexuellement attirante dans le Cas 1.

Rougir

Darwin: « C’est la pensée de ce que les autres pensent de nous qui fait rougir »

Confirmation 1991 :
Protocole expérience : Individu devant mirroir sans teint . Le miroir est enlevé etl’individu se retrouve dans un groupe de personnes qui le regardent.
Cas 1 : Le groupe observateur porte des lunettes noires : Le sujet ne rougit pas
Cas 2 : Le sujet peut voir les yeux de ses observateurs : Le sujet rougit.

Fait de rougir = marqueur expressif. Intervient 15 à 20 secondes après l’événement.

Or l’embarras est accompagné d’autres marqueurs immédiatement perceptibles donc question sur la raison d’être de rougir (qui est lent) ?

Rougir permettrait d’envoyer un signal social : J’ai conscience d’avoir commis un acte répréhensible = j’ai une moralité. 
Une expérience à montré que nous jugeons plus sympathique et digne de confiance une personne qui rougit après une maladresse.

2006 : Etude qui montre un lien entre l’embarras et l’activation du complexe amygdalien en cas de transgression en cadre public.

Pathologie : Erythrophobe 
Peur de rougir qui se nourrie elle même + Vaisseaux sanguins lents a retrouver la normale donc accumulation du « rouge ».  Possible source de souffrances psychiques graves, du fait qu’ils sont automatiquement « sucpects/coupable », à tort évidement.
Note: L’environnement n’est jamais étranger aux malheurs de l’Erythrophobe.